Molly Bloom (Jessica Chastain) aurait du être une une skieuse de haut niveau, entraînée à la dure par son père Larry bloom (Kevin Costner), elle se blesse gravement lors des qualifications pour les Jeux Olympiques de 2002. Une fois remise, elle choisit de faire des études de droit, qu'elle abandonne lorsqu'elle s'installe à Los Angeles. C'est sa rencontre avec un promoteur immobilier, qui va l'introduire au monde du poker. Elle commence comme hôtesse, apprend les ficelles avant de tenir ses propres soirées. Ce business florissant mais dangereux l'oblige à rester sur le fil du rasoir, jusqu'à ce que tout bascule...
C'est le premier film en tant que réalisateur d'Aaron Sorkin, scénariste (Des hommes d'honneur, The Social Network, Steve Jobs...), qui adapte lui même le livre de Molly Bloom sur sa vie. De son choix de carrière à ses démêlés avec la mafia russe, le FBI et la justice, ressort un grand rôle de femme gonflée, intelligente, manipulatrice mais droite sur ses hauts talons pour Jessica Chastain. L'histoire, racontée en mode film de procès, remonte le fil des événements et des épreuves subies par Molly Bloom, que Chastain incarne avec un certain flegme, et dont les réparties parfois cinglantes donnent mes scènes préférées, comme celles avec son avocat (Idris Elba). J'ai bien aimé.